Putain ! Pétain ?

(au journal Libération)

Putain ! Pétain ! ?

J’ai eu du mal à lire jusqu’au bout l’article de Libération ! On a autorisé les défilés de l’Action française mais on a interdit les défilés des « pétainistes » avec Yvon Benedetti, qui nie la réalité de la Shoah ! Au secours !  Help ! Dans quelle langue doit-on le dire ?

Existerait-il donc encore une race de pétainistes ? Pétain, quand même ! un journal comme Libération devrait s’interdire d’utiliser ce nom ! C’est scandaleux ! parler de Benedetti déjà mais au moins taire qu’il se réclame de Pétain !

La mainmise actuelle d’une certaine gendarmerie que l’on absout de tous ses actes délictueux ou presque est bien la preuve d’un fascisme qui ose s’exposer donc qui se sait protégé. En fait la gendarmerie française a depuis toujours été la suite de la Milice, et les bons vieux pépères de province avec leurs chapeaux, leurs casquettes et leur petit costume, qui n’ont que l’âge et leur petite vie pépère et pauvre adorent ces mouvances fascistes qui leur donnent une raison d’être et qui protègent leurs biens.

Mais oui ! c’est l’odeur de la Milice de Darnand que je sentais toute petite dans les rues de ce village de Vendée à Mortagne sur Sèvre. C’est le besoin de s’en prendre et de se renseigner sur les nouveaux habitants, c’est le côté terroir qui m’a toujours dégoûtée et qui a fait que Mitterrand a pu rester au pouvoir si longtemps parce qu’il a cultivé aussi ces relations-là.

Voilà ! on saisit enfin l’inanité et l’insuffisance de tous les intellectuels de gauche qui n’ont pas senti cette montée en puissance et cette résurgence de toutes ces champignonnières de fachos parce que pour la plupart ils ne vivent pas à leur contact ou dans des lieux où ils prolifèrent. Ils glosent sans être au contact de certaines réalités.

Et on se retrouve avec des jeunes qui s’habillent comme en 1936, avec des bérets et de jolies robes ! et d’un «pétainiste» qui voudrait défiler !

Il aurait fallu interdire dès après la Shoah et bannir définitivement du vocabulaire des noms propres et des mouvements, et éduquer, éduquer, car ici en province je le vois bien ce ne sont que de petites gens sans intérêt et avec des petites vies et qui manquent cruellement d’éducation.


Il y a une façon de rentrer chez soi et de fermer chez soi qui est le propre de ces gens-là, trop apeurés de ce qui ne les agresse même pas. C’est à cette façon de rentrer chez soi en regardant par derrière ou sur le côté qui les désigne.

J’invite le journaliste de Libération à venir les voir in situ à Mortagne sur Sèvre. Pétain ? Putain…

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