Mais sans eux, et sans religion attestée. Tout m’intéresse : de la plus petite épine perdue sur un coin de rosier, du brin d’herbe effrayé qui volette trop au vent, du garçon au pas penché qui sort de chez le psy, de la femme qui reprend un à un les volants de sa jupe, des repris de justice qui sortaient libres du porche du Trastevere, tout fors la bêtise.
Cette puissance d’amour que nous aurions pu donner, elle est en moi.
Je ne suis pas croyante et ne puis donc crier «Jésus que ma joie demeure !», mais cette joie intérieure ne m’a jamais quittée avec une façon toute particulière d’observer LA chose : cette vie dont nous héritons.
