«De Shanghai à Bangkok sur une coque de noix, Sydney à Caracas les jours qui passent sans toi, traînant de port en port à bord l’ennui le bourdon…»
Ce soir, résultats du premier tour : le bourdon, le bourdon, le bourdon.
Et si on partait, loin, en bateau, après avoir dénoncé certaines crapules criminelles, et se réfugier dans la Ville formidable de Shanghai avec beaucoup d’argent…
Mais ce soir, 26 millions de personnes sont confinées à Shanghai, ville de formidables filles déshabillées qui regardent les clients masqués de bleu…

De Shanghai à Bangkok, Bangkok qui a fait exprès de changer de nom pour nous faire hésiter à venir : Krung Thep Maha Nakhon
ET si j’allais à Krung Thep Maha Nakhon me fondre sans faire exprès avec les filles ou ma fille sur les bords des rizières.
ET si à la place de Silvana Mangano que j’adorais j’allais errer dans les rizières pour éviter les virus de Shanghai et le nom trop long de Bangkok ?
De Shanghai à Bangkok, ou alors dans le port d’Amsterdam, pour éviter les bourdons trop cons de l’extrême droite ?
Alors que les égouts de Shanghai et de Bangkok débordent de détritus qu’il fallait laver, nettoyer, et faire revenir les rizières dans ces villes trop humides, alors que l’érotisme si évident à Indra de Bangkok aurait dû remplacer le porno de Shanghai, alors que, alors que,
«De Shanghai à Bangkok…» ET puis après Sydney et Caracas où on targette aussi les cibles pour que ceux qui n’en ont rien à faire de l’écologie puissent encore détruire…
De Shanghai à Bangkok il y aurait tant à faire. Faire quoi ? La Révolution.