POTEMKINE

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Odessa… Nom légendaire et terrible où les cuirassés et les maisons des Syndicats offrent des terrains privilégiés à la révolte et au… sang.

Odessa, où tous les oléoducs partent vers l’Union européenne. Macron aurait-il réservé des oléoducs ou obtenu des tarifs prohibitifs quand on sait que avant l’offensive il pouvait rouler un palot à Poutine !

Et si là, dans cette ville mythique, les soldats refusaient de tirer et de massacrer ? Car il y a aussi en Russie cette histoire du retournement des légions. Mais c’est encore être dans une nostalgie, dans un romantisme. 

Alors qu’il faut garder les yeux et le cœur méchamment accrochés dans la réalité.

Oui Potemkine encore et toujours et pourquoi pas enfin ?

Car c’est bien à des massacres immondes que nous assistons et Ukrainiens ou Russes le sang coule. L’armée russe tire sciemment sur des dépôts de nourriture ce qui signifie quoi : qu’elle veut vider ce pays et l’affamer.

Et si un autre Eisenstein, mais aussi talentueux, partait vite tourner à Odessa avant que l’éternelle ville ne meure ? 117 ans sépareraient le film mythique d’un autre qui nous amènerait à une nouvelle Révolution ? Et si en l’honneur de cette histoire répétée et malmenée on revenait au muet, à quelque chose de terriblement brut.

Mais ce mot, ce mot «révolution», qui nous fait tant penser à la Russie de Pouchkine, fait-il et doit-il faire encore partie de notre vocabulaire car enfin cette guerre semble toutes les anéantir et nous ramener à un passé déjà rebattu.

C’est si triste cette malfaçon d’Europe que nous devrions au moins faire un autre Eisenstein définitivement muet à Odessa. 

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