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Victime de réseaux qui me persécutent et qui ont plusieurs buts, entre autres montrer du doigt les seniors (ce que je ne suis pas encore grâce à Dieu – notez que c’est juste une expression pour moi !),
J’ai repensé à ma chère grand-mère que nous avions emmenée voir le film La Ballade de Narayama, superbe épopée de Imamura, qui raconte comment dans un village japonais (et c’est encore pire de nos jours car le Japon souffre d’un vieillissement de la population et montre du doigt ses vieillards…) on abandonnait les vieillards de plus de 70 ans dans la montagne. C’était au XIXe siècle.
Ma chère grand-mère était terrorisée en sortant de la séance et se demandait si nous n’allions pas aller l’abandonner sur le mont des Alouettes !
Mon oncle a fait bien pire : il l’a mise dans un hospice à Cholet, où je la revois figurant sur son pot et se laissant mourir. Elle s’est laissé mourir.
Que vaut-il mieux ? comme dit un de mes harceleurs.
Etre abandonnée sur une montagne ou parmi des vieux qui aboient au soleil couchant dans des chambres médicalisées et qui puent le désinfectant ?
J’ai bien plus moderne : la mort volontaire, le désir volontaire d’en finir quand on voit que l’on n’est plus du tout apte à vivre.
Et tout nous y autorise de nos jours ; nous disposons de tous les moyens nécessaires pour finir DIGNEMENT une vie d’homme ou de femme.
Vivre est le contraire de SURvivre, pas le contraire de mourir. Mourir est juste la fin matérielle du corps. Survivre en ayant plus toutes ses capacités est abominable.
Mais j’ai plusieurs idées à ce sujet, et je trouve que l’on précipite actuellement les gens vers la tombe : détection des cancers, coloscopie, etc.
Le corps, l’esprit, nous les avons depuis le début et je répète une de mes idées fixes : ne laisser NAITRE et vivre que des gens qui auront une parfaite condition PHYSIQUE très longtemps, pas des assistés.
Nous disposons désormais d’un arsenal incomparable du mourir dignement.
Pas forcément sur une montagne (encore que…), mais dans tous les lieux que nous pourrions choisir.
Ce grand vent qui plombe les montagnes de Narayama, nous pouvons nous le diffuser en partant tranquillement vers l’ailleurs, le sourire aux lèvres.
