LA RÉCUP’

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En ces temps de crise vérolés par le coronavirus, il semble que l’on soit obligés d’avoir recours à la récup’ : vieilles badernes fachos, vieux délires passéistes, anciennes fripouilles mafieuses remises au goût du jour.

Comment en est-on arrivé là ? 

Par peur, car l’on sait depuis toujours que les temps de peste attisent les peurs les plus primaires. Par couardise, car peu sont assez courageux pour sortir de l’ornière. Par goût du privilège, car il est plus que jamais évident que le 1% tient à ses prérogatives et laisse la masse des imbéciles discuter le bout de gras. Eux, les nantis, comme le dit chaque jour Aram Ohanian, s’achètent et se réservent les ormeaux. 

Désormais ?

Dans ce no man’s land de la pensée, cette espèce de paysages de sables mouvants où s’enlisent tous ceux qui semblent essayer de garder les pieds sur terre et de ne pas céder aux appels des mirages, peu surnagent, et encore moins survivent. Certains se lancent et sont immédiatement rattrapés par le miroitement : les médias, le succès… un pas de plus et les sables les engouffrent. Ils ont juste suivi les flashs des projecteurs, attirés comme les éphémérides depuis la nuit des temps par la lumière. C’est un peu à cela que m’ont fait penser les personnes qui couraient hier sur la route avec des flambeaux : regarde-moi, détourne ton regard d’ailleurs. Ailleurs que dans la suite de ma lumière rien n’existe.

Rien n’existe, rien n’a d’importance…

Que dit Eric Zemmour ? Rien de l’autre n’a d’importance. Et le Noir qui apparaissait derrière lui avait-il été sciemment mis là par lui ? Eric Zemmour est juste un épiphénomène du fascisme ambiant, un des pitres d’une génération identitaire pipée par la non-pensée et par le repli sur soi.

Dans une France au cœur de l’Europe, qui palpite du sang qu’ont donné les tirailleurs sénégalais, qui palpite de la sueur des travailleurs du métro, rien n’aurait d’importance que le Blanc haineux qui se croirait supérieur par sa blancheur ?

Allons donc !

C’est juste cela : le 1% depuis des années (nous dirons depuis que Attali a posé les yeux sur Mitterrand car pour moi il est un des cerveaux de tout cela, mais l’ayant prévu…) bloque les foules dans une inéducation volontaire. Le semblant d’Education nationale je l’ai déjà dit ne sert plus à rien. Mon papier «Plus de profs et vite ! et évite de me contredire» le disait. Eduquer dans les écoles de la «république» ne sert plus à rien. Ainsi que veux je dire ? Que des pans entiers du «système» seraient à éliminer pour que quelque chose de nouveau apparaisse, même si tout un jour va imploser. Ce serait cela l’honneur de l’être humain !

Sans que ces pans entiers du système disparaissent, nous allons tous mourir dans les sables mouvants, en tout cas tous ceux qui osent encore penser.

Comment, dans ce pays de la Révolution, dans ce pays des Lumières, en est-on arrivé là ? Alors que pourtant le XXIe siècle aurait pu être un nouveau siècle des Lumières ? Le 1%, toujours, auquel s’agrippent des grappes de crétins.

En fait, bien peu ont compris le but de certains, enfin ce serait le mien : faire le ménage, pour de multiples raisons, pour que les astéroïdes qui vont nous tomber sur la figure (et pourquoi alors qu’elles nous tombent dessus depuis des millénaires cherche-t-on maintenant à les pulvériser ?…) soient reçues avec compréhension par ceux qui voulaient les pulvériser. Pour que les virus qui vont proliférer (et pourquoi ce sont les variants qui les caractérisent, et qui de plus apparaissent en Afrique ?) atteignent des corps qui sauraient les combattre par la pensée, oui des corps qui sauraient par la chélation les éliminer.

Que veux je dire ?

La Révolution du XXIe siècle, ce sont les recherches sur le cerveau, continent / Univers reflétant l’Univers et incarnant la Relativité. 

Il est vrai, et j’en pleure, que ce continent devrait appartenir aux happy few. Mais pas à ceux qu’on met en avant, pas aux 1%, pas aux innocents de la pensée.

Et j’en pleure. 

Jacqueline Sarah Eléonore MENANTEAU, board member de Icator, International Coalition Against Electronic Torture and Robotisation of Living Beings