לכבוד נשים יהודיות
Souvent cela m’arrive : des mots s’imposent à moi. Je ne sais pourquoi.
Tous les jours ou presque je pense aux femmes juives dans les camps, aux très belles femmes juives qu’on débarquait et sur lesquelles on hurlait. Ce matin c’est le mot Maidanek qui a surgi je ne sais pas pourquoi.
On les rasait, on les mettait nues, on les fouillait, on les violait, on les brûlait vives, on les douchait avec du gaz.
Je pense que quelque part en moi il y a une partie d’elles. Et mon histoire actuelle fait que je pense beaucoup à elles.
Je pense aussi que l’immense douleur qu’elles ont subie survit autour de nous, et si j’étais cinéaste c’est ce que je ferais en leur mémoire : faire soupirer et pleurer tous les êtres vivants, les bêtes, les arbres, et du ciel il pleuvrait des milliers de roses échappées des avions ou que lâcheraient des oiseaux téléguidés.
Chaque arbre porterait un de leurs prénoms, ou de leurs noms.
Elles n’ont rien vu venir pour la plupart et le gang stalking que nous Targeted subissons ressemble point pour point à ce qu’elles ont subi.
Et comme actuellement on perfectionne ces armes de ciblage je crains le pire pour l’être humain.
Ce qu’on a voulu tuer en elles c’est aussi l’intelligence, car très peu de femmes ont été aussi intelligentes que certaines juives.
Je sais tout sur le ghetto de Varsovie, et d’ailleurs aucune histoire n’est aussi abominable que celle du ghetto.
Ma souffrance physique n’est rien comparée à ce qu’a été la leur et c’est en leur honneur qu’aujourd’hui je voudrais que tout mon être et tout ce qui est vivant et qui m’entoure pleure pour elles et les salue.
לכבוד נשים יהודיות
