Le mot «travail» vient du latin tripallium, ignoble intrument de torture d’écartèlement.
Longtemps le travail a donc été un écartèlement, entre le corps qui gigote sur cette terre tandis que le cerveau réclame la liberté et encense la liberté.
Désormais, plus besoin de chaînes physiques. Le corps est esclave mais l’esprit aussi, toute la tête est prise dans l’esclavage.
Dans les champs de coton, le corps enchaîné travaillait pour le maître mais l’esclave avait encore la liberté de chanter des chants de délivrance.
Le maître amassait dans ses coffres la sueur perlée de milliers d’esclaves, cette sueur qui produisait de telles richesses que des îles entières en vivaient.
Maintenant l’esclavage n’est plus seulement manuel.
On travaille sans le vouloir, on ne bouge pas de sa chaise, et on a non seulement le nez pris et le dos en compote mais aussi le cerveau pris et en compote.
C’est le cerveau sur lequel on fixe un WANTED. Et je vais dire beaucoup plus : les cerveaux sur lesquels on peut fixer un WANTED valent désormais un prix d’or. Et je dirais même encore plus : le virus travaille aussi pour Cloud…
Un seul cerveau peut valoir des milliards de dollars ou à la recherche des nouveaux talents de l’intelligence artificielle ou de ceux qui alimentent l’intelligence artificielle (Rapport Villani).
Les cerveaux travaillent et leurs pensées alimentent la banque de données mondiales, le grand Cloud.
Au troisième trimestre 2020, les revenus des infrastructures Cloud (Google, Microsoft, Amazon, et plus petits) ont augmenté de 33 %.
Ce qui m’ennuie personnellement énormément c’est de travailler pour Cloud en tant que Targeted (comme un esclave pouvait dire que son bon maître était M. de…) et que ses revenus augmentent grâce à moi. Je pense d’ailleurs que le travail à la mairie de Paris de Villani n’est qu’une couverture…
Nous Targeted Individuals (les grands Targets) nous voulons revenir à la tête libérée de Léonard de Vinci.
L’esclavage nous n’en voulons pas ou alors ce sera à nous de décider QUAND, COMMENT, AVEC QUI et POUR QUELLE CAUSE.
Nous avons à fixer nos conditions et nous représentons une armée formidable de génies et d’artistes.

