IL PLEURE SUR NANTES

Il pleut sur Nantes ! qui ne connaît cette magnifique chanson de Barbara. 

Il a plu sur Nantes hier des grenades lacrymogènes et désormais il pleure sur Nantes.

Nantes, j’y pleurais à chaque fois que j’y allais, pour voir mourir mon père sur son lit d’hôpital, cancer mal soigné, charcuté.  Et c’est exactement l’histoire de la chanson de Barbara, avec laquelle j’ai un peu la même vie, sauf que elle a pu créer.

Nantes, ville de la traite négrière avec mes ancêtres Martel, est aussi une ville absolument exemplaire. Et j’y ai eu de grands amis qui ont travaillé pour elle, comme Pascal Esseau. 

Nantes, c’est là où mes parents qui tenaient le premier magasin de minéraux et d’artisanat allaient s’approvisionner. Et je n’oublierai jamais ce magasin de minéraux sur les quais de Nantes, tenu par un couple d’homosexuels.

Il pleure sur Nantes, ville révoltée, ville de la traite négrière, désormais ville des révoltés.

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