Fin d’un monde

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Tous les jours désormais nous vivons en bruit de fond comme les jours d’attentat. Nous n’avons aucun mort à déplorer en ce sens qu’il n’y a pas de sang.  Pas de déversement d’hémoglobine par terre ni sur les vêtements. Les morts nous n’en avons que des chiffres même pas des photos et pourtant nous entendons plus d’ambulances.

Le sang qu’il va y avoir très bientôt c’est le sang des suicidés. Et il y aura des suicides en surnombre car les gens en général ne supportent ni le stress (auquel je suis habitué…) ni la perte de leurs repères quotidiens  (perte à laquelle je suis habituée), ni la menace de ce vampirovirus (virus auxquels je suis habituée).

C’est en cela que les morts et les atteints du coronavirus nous ressemblent à nous les Targeted : nous sommes piégés et torturés et malades mais pas de trace de sang sur nous et autour de nous. En revanche, des meurtrissures internes qui forcément nous diminuent, des insultes qui nous ramènent à notre pauvre condition de martyrs des temps modernes assommés sous V2K mais aussi augmentés comme les virus par des éléments extérieurs.

 

Le sang, c’est une invention du XXe siècle mais souvenez-vous nous sommes au XXIe siècle, dans un univers qu’ il va falloir aseptiser sans cesse, en en remettant une couche sur les produits à ne pas utiliser, dans un univers informatique qui a débordé sur les virus, car le ruthénium pour lequel meurent des milliers de mineurs en Afrique du Sud entre autres est présent désormais dans l’atmosphère et s’est collé comme par mégarde aux virus qui traînaient naturellement dans l’air. Nous avons désormais de petits disques durs dans les virus et il suffit d’une bougie allumée par un des éléments pour que nos poumons s’enflamment.
Au lieu d’être sur le dos sur un brancard couverts de sang, nous sommes sur le ventre dans les salles de réanimation, offrant nos fesses à l’Univers et aux soignants qui sont dégoûtés de tant de fessiers pourris. Mais ils restent en désespoir de causes…

 

Le vampirovirus/coronavirus est en train de ridiculiser l’être humain, et de lui montrer ses failles, immenses comme un tremblement de terre.

 

Les virus existent depuis la nuit des temps mais les déversements de ruthénium dans l’atmosphère et les virus échappés des laboratoires n’existent pas depuis longtemps.

 

Et ce sont bien les dernières années du XXe siècle qui endeuillent les débuts du XXIe et si nous continuons sur cette pratique des recherches dévastations, c’en est déjà fini de CE monde.

 

 

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