Liu Xiaobo, mort sans avoir vu son prix Nobel

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En laissant crever comme un chien leur meilleur poète, en laissant vide sa chaise du prix Nobel, les Chinois avaient voulu prévenir :

 

La poésie est dangereuse, elle éloigne les gens du Mind Control, elle les pervertit et les éloigne du REEl, de L’USINE, de la SOCIETE dans laquelle ils sont amenés à travailler pour le bien de quelques-uns

 

 

Liu XIAOBO est donc mort pour rien, et ses ancêtres les poètes chinois aussi, dont le plus grand d’entre eux Li BAI

 

Que j’adore

Et qui en plus d’être un poète est un résistant

 

Mais est ce vraiment antinomique ? NON !

Le poète est forcément un résistant, un voyant, un conscient

 

 

Et ce n’est peut-être pas non plus par hasard si la plus jolie collection des éditions Flammarion est finie, la collection Poésie

Flammarion préfère publier les écrits d’un ministre, au lieu de privilégier les poètes

C’est en l’honneur de Li Bai et de Liu Xiaobo que je reste consciente du réel qui m’étouffe, et bien qu’encore vivante je voudrais juste rester sur ce futon de poésie qui m’entoure et me navre.

 

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