D’ailleurs je voulais soit être Marylin soit être bergère. Mais j’ai fait de très mauvaises rencontres.
Comme elle j’ai fait semblant d’être bête pendant des années. Je jouais à la femme débile ce qui est le cas de la plupart des femmes de la terre, qui en plus n’ont aucun sex appeal d’aucune sorte, à part des nichons et des fesses et un trou, ce trou qui n’a aucun intérêt pour personne s’il n’y a pas un véritable individu l’entourant. C’est pour ça que je collectionne les photos de Maccheroni, très belles sur la féminité, et j’ai pris l’image d’un sexe peu ragoûtant on dirait un chou fleur. Je serais un homme je n’en aurais pas envie.
En fait le sexe d’une femme se lit sur son visage, et bien peu d’hommes l’ont compris à part tous les sadiques de la terre, ceux à qui j’ai eu affaire depuis toute petite. Hitchcock disait d’elle : «Marilyn Monroe had sex written all over her face.»
Je ne me compare pas bien sûr à son immense beauté, mais j’ai des points communs avec elle, entre autres de m’être sentie abandonnée à chaque fois que l’on me quittait ou que je quittais quelqu’un. EN fait tout comme elle, je n’existais que dans les bras d’un homme. Aussitôt qu’on devait partir, je me sentais immensément seule. Je me souviens encore en quittant Frank tout en cuir tous les deux, même quand il avait une interview, je me sentais déjà le cœur serré.
Car ce n’est pas seulement dans les films où elle joue et que ma fille adore qu’elle a montré son talent, mais aussi dans sa rencontre avec Kennedy, immense bonhomme avec de très jolis idéaux pour son pays.
Morte en 1962 et lui en 1963, elle avait sûrement pigé quelle destinée atroce l’attendait, justement parce qu’elle était intelligente, mais même avec lui elle n’avait toujours pas trouvé le bon si l’on peut dire. Passons ses hommes en revue (parce que toute vraie femme qui se respecte en a eu un certain nombre) c’est aussi comme ça qu’on repère les imbéciles non femmes (Karembeu aussi en a eu plusieurs, je lui fais plaisir aujourd’hui, très belle et vu sa beauté et sa notoriété elle aurait pu avoir une tout autre vie, de tout autres hommes).
Arthur Miller quand même !
Son autre coup de génie, ça été Montand, qui certainement en était fou.
Oui il y a bien les vraies femmes et les faux nichons. Souvent cela m’amusait au Club Med de voir le peu de femmes qui avaient de vrais jolis seins, la plupart refaits d’ailleurs.
Donc passons ses hommes en revue :
- James Dougherty, un voisin qu’elle épouse à 16 ans et qui s’engage dans la Marine, elle se sent abandonnée
- Joe DiMaggio, le joueur de base-ball le trop jaloux
- Arthur Miller »Je vous aime tellement que ce que vous êtes rejaillit sur moi ». Merveilleuse phrase.
- Tony Curtis Génial film ! mon préféré !
- Yves Montand
- John Fitzgerald Kennedy, le sauveur des états-unis, assassiné
- Clark Gable (je l’ai en horreur…)
- Marlon Brando, merveille entre toutes les merveilles…
- Plus les amants………
Marylin mettait des heures à se maquiller, surtout se maquiller, et à s’habiller, je crois que c’était trois heures et pour faire plaisir aux femmes je vais ici donner ses secrets de beauté.
Et en son honneur nous nous souviendrons de la chanson de Nina Simone The Other Women (i mean like me) qui n’ont pas le temps d’utiliser un recourbe cils.
L’icône de beauté ne passait pas en 30 secondes de sa salle de bains aux feux des projecteurs ; elle passait d’abord par la case maquillage, et cela pouvait durer 3 heures. Poo poo pi doo !
Le corps : Marilyn prenait des bains glacés pour raffermir sa peau.
Le visage : Marilyn se nettoyait le visage avec l’huile démaquillante Cleansing Oil de la marque Shu Uemura. Elle utilisait de l’huile d’olive pour nourrir sa peau. Avant d’appliquer son maquillage, Marilyn se protégeait le visage avec une épaisse couche de vaseline, de crème aux hormones (qui lui a d’ailleurs valu d’avoir un duvet blond sur tout le visage) et de crème Nivea afin d’hydrater sa peau. Elle évitait au maximum les fards et autres poudres matifiantes afin de garder un teint frais et « glossy ». Cependant, elle soulignait ses pommettes et sa mâchoire par un trait de poudre corail, et ajoutait ensuite de la poudre rose sur ses pommettes, sur la tempe et le nez. Une poudre plus claire était enfin appliquée sur les ailes du nez, l’arrête nasale et le bas du front.
Les yeux : Elle appliquait un fard à paupières blanc mat sur la paupière supérieure jusqu’au sourcil pour ouvrir l’œil. Puis un fard à paupières blanc nacré sur la paupière supérieure mobile.
Elle utilisait un recourbe-cils, puis un mascara noir, puis ajoutait des faux-cils (eh oui !). Elle dessinait au pinceau marron un trait assez fin à la lisière des cils supérieurs afin d’intensifier son regard ; le trait se terminait en une courbe remontant légèrement vers les tempes. Elle appliquait un trait de poudre foncée dans le creux de la paupière supérieure, afin de donner de la profondeur à ses yeux.
Pour simuler l’ombre de ses immenses (et faux) cils, elle dessinait un fin trait de crayon noir et légèrement estompé sous les cils inférieurs, qui s’éloignait des cils de quelques millimètres sur l’extérieur de l’œil. Il y avait donc, à l’extérieur de chaque œil, un trait noir ascendant sur la paupière supérieure, et un trait noir descendant sur la paupière inférieure. Entre ces deux traits noirs, elle appliquait du crayon blanc.
Elle dessinait également un trait de crayon blanc à l’intérieur de la paupière du bas.
Les sourcils : Les sourcils de Marilyn restent célèbres pour leur courbe fine et arquée. Elle accentuait leur forme avec un crayon, et les agrandissait afin d’ouvrir son visage.
Le nez : Bien qu’elle l’ait fait refaire, Marilyn trouvait son nez trop grand. Elle le camouflait en mettant de la poudre plus sombre sur les ailes et surtout sous le lobe. Il apparaissait ainsi plus court et fin.
La bouche : Aaaah la bouche de Marilyn ! Il ne fallait parfois pas moins de cinq couches de rouge pour la dessiner parfaitement. Elle commençait par dessiner les contours des lèvres avec un stylo à lèvres plus foncé que le rouge qu’elle appliquait ensuite. Elle mettait une touche de rouge plus clair que le précédent au centre des lèvres. Puis elle posait un mouchoir entre ses lèvres pour retirer l’excédent et renouvelait les couches de rouge à lèvre autant de fois que nécessaire. Toutes ces couches de rouge donnaient du volume à ses lèvres. Finalement, elle saupoudrait le centre de sa lèvre inférieure avec de la poudre blanche.
Le grain de beauté : Elle le dessinait au crayon noir, comme un point final à son maquillage.