Avant, je veux dire avant de connaître le gang stalking et de subir le harcèlement électromagnétique, je n’aurais jamais pensé me faire une page Facebook pour y mettre mes photos de vacances. Ridicule ! c’est d’ailleurs souvent l’adjectif qui me vient aux lèvres ou à l’esprit quand je vois la plupart des gens, et beaucoup de choses.
Oui, ridicule ! Les gens qui regardent s’ils n’ont pas de faux plis sur leur jupe avant de sortir, qui ne se fient qu’à l’apparence, qu’à la mise en plis. Des plis, comme il faut. Là où il n’y a pas de grandeur, de dépassement, c’est ridicule.
Et justement aujourd’hui je suis sortie de chez le coiffeur sans mise en plis, les cheveux mouillés. Oui j’étais pressée de retrouver ma page Facebook !
Curieusement, ma fille a appelé notre petit chat Facebook, et alors je ne m’imaginais même pas que c’était ce réseau social qui allait m’ouvrir les portes de la lutte.
Oui, depuis que je suis sous harcèlement électromagnétique, j’y ai rencontré des géants, surtout des géantes d’ailleurs, parmi les TI.
(Et je pense entre parenthèses que ce seront les femmes qui partout vont faire la loi, j’entends qui vont remettre les pendules à l’heure, et nous faire revenir à ce qui est important, la liberté, l’amour, la création – et la procréation, qui fait partie de la création et qui est sacrée !)
Oui sur Facebook, je pense que j’ai croisé et que je vais rencontrer parmi les TI des géantes, de la stature de Rosa Luxemburg, de Marie Curie, d’Elsa Triolet, de Simone Signoret, j’allais dire de Marilyn Monroe ! Mais tout ça sans ostentation, des femelles, pas des Femen, et cela dit sans mépris.
Oui, les réseaux sociaux permettent au moins une chose : créer un lien, relier les continents alors que selon le côté de la lorgnette où on se place le monde est devenu soit trop petit soit trop grand. Et les gens que j’ai à mes trousses et qui m’ont placée sous harcèlement électromagnétique pensent qu’il faut rétrécir leur monde, alors qu’ils ne le pourront pas, ou plus.
Être sur Facebook m’a permis de donner une sorte de journal de « ma connexion », et c’est ainsi que je trouve extra—–ordinaire qu’une femme comme R. J. soit condamnée parce qu’elle a « commis » des inventions, et qu’accessoirement diront ses ennemis, elle est black.
Sur Facebook, des géantes comme elle et comme M. V. appellent bien fort à un beau monde où tout cela (une femme qui crée, une femme black intelligente et qui crée, une femme black intelligente belle et créative et influente et imaginative) aurait une place.
Nos ennemis à nous les TI sont des gens à œillères, comme on en mettait aux chevaux pour qu’ils n’aient pas peur.
Nous, les TI, nous crions bien fort sans œillères et les yeux dans les yeux de nos bourreaux que nous ne laisserons pas apparaître un monde où il n’y aurait que des apparences.
S’il faut mourir ou être torturé par nos ennemis, nous le serons avec ou sans Facebook alors gardons ce lien entre nous, qui nous aide.
Être sur Facebook ou ne pas être. Cela devient un peu ridicule aussi mais nous en avons besoin. Et les TI doivent sortir la tête haute et sans craindre de représailles.
Facebook du coup ne devient qu’une passerelle entre deux êtres, deux continents, deux destins.
Prenons Facebook comme une passerelle mais rencontrons-nous vraiment.