Viale di Trastevere, sur la terrasse de Jérôme, lonely sur la terrasse en plein soleil, face à la prison d’où s’échappaient des jurons.
Lonely, avec toi, sur la plage du Carbet en Martinique, dans mes pensées et mes regrets.
Paris, quai de Jemmapes, plongée dans les péniches amarrées.
Lonely Planet, car c’est la planète entière qui pleure actuellement plongée dans les déchets d’une société qui valse et qui accumule les poubelles, comme dans certaines zones de l’océan les vortex des déchets.
Lonely Planet, c’est le nom de la société où je travaille dont j’ai récupéré les présentoirs qui valsaient aussi aux poubelles comme un avant-goût de la mort. Magnifiques présentoirs.
Ce présentoir offrant les guides, je l’ai récupéré avant un déménagement, comme un durcissement de toutes les merveilles du voyage, un aplanissement de tout. Du Kremlin qu’il représente aux Cinque Terre, tout devient impraticable, déjà vu, déjà connu. La preuve : il y a des guides pour tout et pour partout.
Lonely Planet : notre Terre erre lonely dans le Système solaire, abîmée par les hommes.
Mr. Lonely erre dans sa Lonely Planet. Et on écoute M. Lonely de Bobby Vinton. Lonely humanity…