(sans fours crématoires, sans effusions de sang, sans empreintes digitales)
Plus besoin de fils barbelés, de miradors, de soldats l’arme au poing essayant de cibler les désespérés qui tentent d’échapper à l’enfer.
Des groupes de fascistes nostalgiques et de pauvres femmes frustrées ont été délégués pour surveiller nos connexions, nos déplacements, sans même nous enfermer, juste en nous pistant comme des animaux blessés grâce à notre code neuronal.
Les Targeted Individuals vivent un enfer indicible et indescriptible.
Nous, TI, vivons bien dans un ignoble camp de concentration. Celui qui dispose de notre code neuronal peut jouer à loisir avec notre corps et notre cerveau. Heureusement, et cela les bourreaux l’ont oublié, il reste l’âme, qu’ils ne peuvent atteindre.
Au Canada, une charmante TI s’en remet à Dieu, persécutée, et se demande comment sortir de cet enfer. Rohinie Bisesar se fait arrêter car n’en pouvant plus d’être persécutée elle a tué. En France on se fait torturer à loisir à l’abri d’appartements où se terrent des psychopathes.
Un immense camp de concentration à ciel ouvert se met en place où on torture à loisir, où qu’on soit, où qu’on aille, où nos moyens de communication sont tracés, où une vilaine flèche noire apparaît sur l’écran.
Tracés, pistés, cernés, débusqués comme des bêtes, les TI tentent de survivre en s’éloignant le plus possible de leurs bourreaux, qui non content de les posséder visuellement et en toutes occasions les possèdent aussi physiquement par la voice to skull.
Mais dans les camps de concentration, des groupes de résistance se forment, qui ne baisseront pas les armes. Et je dédie à nouveau ce texte à cette merveilleuse jeune femme cultivée, Rohinie Bisesar, qui sans doute a supporté trop longtemps un harcèlement électromagnétique avec les voix ignobles de ses bourreaux et qui est passée à l’acte. Internée désormais, elle subit, alors qu’elle est innocente, les traitements les plus lourds de la schizophrénie. C’est pratique, elle ne peut plus témoigner.
Je la porterai éternellement dans mon cœur et j’ai déjà depuis longtemps pris contact avec son avocat, qui l’a lui aussi mise dans cet enfer.