La taxe d’habitation

Oui en plus du prélèvement direct nous avons aujourd’hui le devoir de payer la taxe d’habitation, que j’appelle désormais taxe d’habilitation.
Oui car en cette taxe Seigneur nous avons aussi la contribution à l’audiovisuel public.

Ce qui veut dire ?
Ce qui veut dire que nous cautionnons d’emblée les vendus de BFM TV, entre autres, comme Ruth Elkrief, qui nous balaye d’un geste supérieur les quelques critiques et qui prend les gilets jaunes pour des agents d’entretien, sans plus.

— Pourquoi prennent-ils une lance à incendie pour envoyer sur les policiers ?
— Juste pour nettoyer la rue, dit Ruth Elkrief.

— Pourquoi les étudiants s’ immolent-ils par le feu ?

— Ils avaient trop d’allumettes, dit Ruth Elkrief.

C’est vrai ils avaient juste trop d’allumettes. Mais bientôt y aura plus de forêts Ruth, donc plus d’allumettes. ET c’est aussi de cela que les étudiants, habitants de cette terre où il faut payer la taxe d’habilitation, voudraient parler à la télévision.

Mais ça, c’est un peu compliqué et ça ne fait pas assez d’audience.

Mieux vaut que Cyril Hanouna enclenche son éclat de rire sur une connerie.
Ben voilà au bout de quelques années on en est LA.

Les lolos du football s’installent dans le 5^e, tout ce qui reste d’intelligence est réduit à la mendicité, au Too Good To GO, sauf Raphael Enthoven, qui n’a jamais été un philosophe, ou alors un gigoteur de la philosophie, comme son remplaçant Sarko (auprès de Carla je veux dire) gigoteur de la politique.

La taxe d’habilitation, c’est pour cautionner le vide de l’audiovisuel public dont on fait désespérément un peu partie. Enfin moi pas du tout, mais je suis obligée de payer avec du fric que je n’ai plus.

Les miséreux s’entassent dans les rues de la misère parisienne, devenues un tiers-monde où des ordures, juste pour faire de l’audience et pour se faire un nom (comme le crétin Jean Yves Le Gallou) osent encore parler de débordement du tiers-monde.

La taxe d’habilitation/habitation, je vais la payer en sachant qu’un imbécile comme celui que je viens de nommer va y prendre la parole.

La taxe d’habitation, c’est ma déraison d’être.