C’EST AU MANDCHOUKOUO
MOT QUE J’ADORE
QUE S’EST JOUE UN TOURNANT
TOURNANT DANS LA PENSEE HUMAINE, L’ABANDON DU BEAU
IL NE RESTE PLUS RIEN
OU LES LARMES DU MANDCHOUKOUO
Je me souviendrai toujours du regard voilé de la femme embué d’opium qui se réfugie dans le Mandchoukouo.
Derrière elle se perd la noblesse de la Chine, le secret, les merveilles d’une Cité interdite, pour laisser place à un peuple d’esclaves, de suiveurs, de cols Mao
Et c’est étrange que les dirigeants du monde dernièrement soient apparus tous en costume Mao
Mais rien d’étonnant: la corruption règne, et la corruption a commencé au Mandchoukouo
Obéissants, paramétrés
Paramétrés au yen
C’est à cela que songeait cette femme qui s’aidait de l’opium
Le monde plonge avec moi
Pour oublier
Mandchoukouo, mot que j’adore, visages poudrés et diaphanes que j’ai retrouvés au détour d’un étage aux Olympiades.
Ou
Je te regarde avec toutes les larmes rentrées de mon passé du Mandchoukouo
Mandchoukouo
Mandchoukouo
Mandchoukouo
Mandchoukouo
Mandchoukouo