Ecrit en 2016 LA NOSTALGIE EST BIEN CE QU’ELLE ÉTAIT

Ce titre en l’honneur de la merveille qu’était Simone Signoret, intelligente ET belle, et c’est très rare, et aussi ATYPIQUE et MILITANTE. Et elle s’est retrouvée à parler de Marylin qui elle était très belle mais qui était aussi intelligente sans oser le montrer. Moi aussi j’ai fait semblant d’être bête pendant des années.

Actuellement, dans un terreau que l’on croyait depuis longtemps infertile, sortent les germes d’un fascisme qui va bientôt triompher.

Des réseaux se reforment sur d’anciennes nostalgies plus que douteuses, des mafias criminelles prospèrent.

Les téléphones des Targeted Individuals sont tracés. Mon téléphone l’est. Alors qu’on a perdu la trace d’un kamikaze à Bruxelles. On essaie sur nous les TI des techniques de harcèlement et de bonnes dames sans emploi nous surveillent du coin de l’œil en étant payées par ces réseaux, en sous-main.

Rue Nationale, Elsa Triolet regarde vers le ciel, vers un temps qui s’assombrit et prend une horrible teinte de brun, de noir ; des milices semblent se reformer et fomentent actuellement des troubles qui leur servent, qui vont légitimer d’horribles restrictions de liberté.

Rue Nationale, Elsa Triolet regarde vers le ciel tandis que défilent, vers les tours ou vers des résidences, la tête basse pour ne pas encore se faire repérer en se rendant dans des appartements où on distille le fiel de l’amertume et du jadis, les représentants qui n’arborent pas encore les chemises noires d’un front que je ne veux pas national.

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