LES CHOSES DE LA VIE, MAIS IMPOSÉES PAR LE STALKING

Pour Sandra, qui me manque et qui m’a laissée à cause du stalking et de ce harcèlement que j’ai subi depuis six ans et qui ressemble à Romy Schneider avec sa grande douceur
Si ma Sandra avait saisi ce que j’ai subi, elle aurait immédiatement enfoncé les portes.
Elle qui aimait tant mon visage et qui le trouvait si particulier et si beau aurait dû comprendre qu’il se passait vraiment une si horrible chose.

Je suis si fatiguée tu sais. Et je n’oublierai jamais qu’à vingt ans nous avons partagé ce petit appartement et arpenté les rues toutes deux, et toutes deux si belles
Et je te laissais un petit mot sur la porte en te disant : « reviens dans deux heures…» Tu repartais en souriant…
Je n’arrêtais pas, c’était les trois huit, mais c’était bien.

Le stalking pourrait faire partie désormais des choses de la vie, comme une horrible interférence, qui noyauterait toutes les bonnes habitudes et toutes les joies :

chanter toute la journée avec FIP, faire du sport, prendre une happy hour avec sa meilleure amie, croiser de merveilleux visages (comme celui de la mosquée, un superbe Pasolini), marcher dans la nuit avec le futur Marlon Brando, faire l’amour pendant treize ans avec le même sans se lasser

Et SOUDAIN :

Stalking = rentrer chez soi ou dans sa voiture et voir qu’un(e) inconnu(e) a eu la très fâcheuse idée de casser votre aspirateur parce que cela le dérangeait qu’on passe l’aspirateur. Voir le tapis de sol de la voiture déchiré et mis en pièces. On met une bouteille devant votre boîte aux lettres juste parce qu’on vous a entendue entrechoquer du verre le soir. Un mec vous croise dans l’ascenseur du boulot et dit devant tous : « moi le soir je bois. » On a essayé de faire rencontrer quelqu’un à votre amant ou la V2K vous le fait croire, et de multiples fois (ou voix…).
Brisures du stalking.

La symbolique est à décoder. Au bout d’un moment, on pourrait presque en faire une anthologie
Une anthologie personnelle ou commune du gang stalking. Cela existera peut-être un jour.

Moi je peux d’ores et déjà établir une liste interminable des épisodes de stalking :
Juste un dont je me souviens en regardant sourire Romy
J’étais dans un magasin d’alimentation asiatique, et une dame m’apostrophe et dit : « ce sourire enjôleur et carnassier» ou quelque chose de cet ordre. Commandité par les mêmes. Affreux. On a presque envie de se justifier, et de dire : «non je souris toujours comme ça »

Le stalking, ce sont des séries d’accidents. Piccoli est saisi dans sa voiture par un méchant accident de parcours. Romy ne supporte pas ou plus de se regarder dans le miroir d’abord parce qu’on ne la regarde plus, ensuite parce qu’elle est abîmée par ces incursions dans sa vie.
Le stalking abîme.

Pour paraphraser la chanson des Choses de la vie chantée par la si belle et fabuleuse Romy Schneider,
« je regarde le soir tomber dans les miroirs ». Moi aussi. Tous les jours depuis six ans je suis bien abîmée par ce stalking. Sans parler du harcèlement électromagnétique avec la V2K qui te malmène et qui te démolit. Zersetzung ! Heil Hitler !
Ton image, même belle, n’existe plus.

Chaque incursion du stalking abîme et contrefait l’image que l’on se fait de soi et des autres.

Comme dit la chanson des Choses de la vie : « il va falloir changer de mémoire ». Le stalking, c’est comme du typex, on gomme, on rature. On peut voler et abîmer la mémoire des Targeted Individuals.

Au début de mon harcèlement, j’entendais que des tables rondes étaient organisées pour me piquer mes images, mes idées, mes pensées.

Les Targeted Individuals subissent de multiples viols.

Ce que je voudrais donc, c’est que ce stalking opéré par le gang, les gangs, ne fasse plus du tout partie de ma vie, et que le film s’arrête avant que la voiture de Piccoli percute.

Que je puisse me regarder à nouveau dans le miroir, seule, et même abîmée, même vieille, mais sans qu’une quelconque interférence ne vienne parasiter mon image, que j’aime bien, juste parce qu’elle est la mienne. Donc qu’elle m’appartient. Les Targeted Individuals ne s’appartiennent plus et c’est cela le drame, leur propre image ne leur appartient plus. Le stalking percute et abîme.

« Laissons les gens haineux face à eux –mêmes avec leurs petites idées », dit l’autre.

Le stalking, c’est opéré par des gens haineux, forcément. Des gens frustrés qui veulent contrôler (Mind Control) l’autre et lui gommer toutes ses différences, lui voler des parties de son individu, de son individualité.
Des gens lâches, surtout.

Des fascistes, enfin, d’où qu’ils viennent.Unknown-2

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