Ce matin en arrivant à mon bureau dans le 5e, un corbeau m’a fait du gang stalking. Son croassement me suivait d’arbre en arbre, et il était vraiment très gros. Je me suis demandé si lui aussi… NON !
Oui, les victimes de gang stalking pourraient au bout d’un moment considérer que même les oiseaux ne sont pas là par hasard. Qu’ils ne croassent pas par hasard non plus, qu’un obscur commanditaire réellement timbré leur a demandé de venir croasser là à ce moment parce que la Targeted arrivait à pied ou en voiture.
Aux États-Unis, R.J. a décidé de tenir un journal des faits de harcèlement du gang stalking et a demandé à toutes les victimes d’en tenir un (curieusement la majorité sont des femmes, seules, car on sait très bien toutes que ces mafias sont aussi composées de voyeurs, et ce sont bien je pense des nouvelles mafias, bien organisées, bien financées). Au bout d’un moment en effet, grâce à tous ces journaux de victimes, on va pouvoir remonter une filière, comme on le fait pour les trafiquants de drogue.
Ces petites frappes du gang stalking, par qui sont-elles rétribuées, qui leur dit qu’à telle heure et à tel moment il faut se trouver là et croasser ? Pour être aussi disponibles, ce sont soit des gens au chômage qui sont utilisés, soit des professionnels (et il faudrait étudier ici s’il n’y a pas un nouveau créneau d’esclavagistes qui payent ces petites frappes à la tâche – combien l’apparition au coin de la rue ?), soit des flics qui font des heures sup ou des flics spécialement dédiés à cette nouvelle forme de… criminalité.
Comme dans Cosmos de Gombrowicz, dans le gang stalking tout fait sens :
« S’il n’a pas été déplacé, alors ce n’est rien, c’est sans importance. Mais s’il a été déplacé, c’était pour nous mener à C… Quelqu’un, tu vois, a compris, par mon allusion d’hier soir au bout de bois et au fil, que nous étions sur la piste ; alors il est venu ici la nuit et il a dirigé le timon vers la chambre. »
Rien ne se trouve là par hasard. Et les commanditaires du gang stalking savent ce qu’ils font : ils cherchent bien à créer une belle confusion, comme un embouteillage de différentes réalités dont la victime cherche à sortir, à se dépêtrer.
Certaines victimes du gang stalking, que je connais, et qui ont eu trop de stalkers corbeaux au fil des ans, tombent du coup dans Hitchcock, Les Oiseaux. Trop de stalkers corbeaux attaquent, des corbeaux tueurs téléguidés par un besoin de tuer irrépressible, un besoin de détester la réalité de l’autre. Ces victimes-là souffrent le martyre. Certaines se suicident, d’autres plongent carrément dans un pan de réalité parallèle, finissent en asile. J’ai déjà dit que j’aimerais savoir combien de victimes du gang stalking ont été injustement internées.
Oui, les stalkers sont comme les oiseaux de Hitchcock. Au bout d’un moment, trop c’est trop, alors nous victimes des stalkers partons en voiture seul(e)s ou près d’un beau Rod Taylor. En tout cas, écartons-nous de ce monde de non-sens qu’on veut nous imposer par la force. Et surtout, dénonçons-le et faisons-le condamner, et à tout prix.